Au départ, les rapports sont relativement unilatéraux. Vous commencez progressivement à l’habituer aux caresses. Les six premiers mois, Kali était complètement stressée à chaque fois que je m’approchais de son panier, persuadée qu’elle allait subir une nouvelle expérience désagréable.
Il faut faire preuve de beaucoup d’abnégation car votre premier rôle va être de remplir la gamelle et de la laisser tranquille la plupart du temps.
Les premiers temps, elle était si maigre et si peu musclée qu’elle avait des difficultés pour descendre les escaliers qui mènent dans le jardin. De plus son stress ne favorisait pas les longues explorations. Peu à peu, elle a pris de l’assurance en constatant qu’il n’y avait aucun élément négatif dans ce nouvel environnement et aujourd’hui, elle vole littéralement sur les marches.
Lorsque ma snoopette a pris un peu d’assurance, on s’est essayé à la laisse. D’abord, lui montrer la laisse dans son environnement familier, la laisser renifler et observer sa réaction. Si cela se passe bien, au bout de deux ou trois jours, attacher la laisse à son collier et la laisser se promener avec vous marchant à côté, laisse non tendue, toujours dans le salon (ou dans le jardin si votre animal s’y sent bien). Une fois la laisse bien tolérée, vous pouvez tenter la ballade en extérieur. Attention, nouveau stress ! Un environnement inconnu, de nouveaux bruits, des véhicules, des nouvelles rencontres. Les premières sorties ne durent que quelques minutes car votre nouveau compagnon n’a pas l’habitude de jouer les explorateurs mais il va vite s’habituer. Aujourd’hui, c’est la fête à chaque promenade, et c’est le maître qui rechigne un peu car il veut sortir tout le temps. D’un naturel curieux, les promenades n’ont pas uniquement pour but de faire faire ses besoins à votre chien mais surtout de lui permettre de renifler de nouvelles odeurs. En effet, il a vite fait le tour de son environnement et il est indispensable pour son bien-être qu’il ne s’ennuie pas.
